Il fallait s'y attendre, notre petit Président s'est attribué la victoire de Barack OBAMA en déclarant que cette dernière était le résultat "du choix de la rupture". Or, on se souvient que la "rupture" était le thème de la campagne de M.SARKOZY. En d'autre terme, le petit Nicolas serait un précurseur , l'inspirateur sans qui la victoire d'OBAMA aurait été impossible. Il y a de quoi se marrer. Il y a surtout de quoi se mettre en colère et de quoi mettre les points sur les "i". D'abord, il faut souligner la fromidable gifle de M. DE VILLEPIN, ancien premier Ministre et rival de droite inavoué (ou presque) du Président de la République. Ce dernier au journal de 13h d'Elise LUCET, suite à cette déclaration de SARKOZY, a eu le bon goût de souligner que la rupture était synonyme de divisions, de clash, alors que la victoire d'OBAMA était le résultat de l'union, pour ne pas dire de la fusion de tout un peuple. Rappelez-vous le soir du 6 mai 2007...Qui était là pour fêter le victoire du candidat de l'UMP ? Neuilly/Seine, mêches en veux-tu en voilà, le Fouquet's, Mireille MATHIEU, Enrico MACIAS...Je n'ai pas vu là-dedans une France multicolore, encore moins une France qui espère. C'était une France revencharde, haineuse, avide de chasser le fainénant et la racaille.
Je peux m'amuser longtemps à ce jeu des sept différences. Sarko veut aujourd'hui s'inscrire dans le courant progressiste et humaniste. La victoire d'Obama doit nous ouvrir les yeux : le progrès a changé de camps (cf. édito de Laurent JOFFRIN dans Libération du 6 novembre ). On peut même dire qu'Obama nous ouvre les yeux sur la plus grande usurpation idéologique de notre temps : l'attribution du progrès au camps conservateur dont fait parti Sarkozy.
Aujourd'hui les pendules sont à l'heure. Le Président français par ses discours, les crispations qu'il génère et tout ce qu'il représente, appartient définitivement au passé.
Ci-dessous : image trouvée sur le blog SARKOSTIQUE
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