Patong Beach sur l'île de Phuket en Thaïlande...Sur la brochure, dans l'avion, cette station balnéaire est décrite comme...une station balnéaire classique du tourisme de masse où l'on trouve de nombreux commerces et autres loisirs pour Occidentaux désirant agrémenter leurs nuits tropicales.
Je suis parti en Thaïlande en oubliant un peu rapidement que le pays avait été un des lieux du drame du Tsunami de 2004. J'ai également oublié trop rapidement que c'était une destination prisée du tourisme sexuel. Patong Beach est un sévère rappel à l'ordre de ces deux réalités.
Je suis parti en Thaïlande en oubliant un peu rapidement que le pays avait été un des lieux du drame du Tsunami de 2004. J'ai également oublié trop rapidement que c'était une destination prisée du tourisme sexuel. Patong Beach est un sévère rappel à l'ordre de ces deux réalités.
On est loin de la station balnéaire décrite dans les magazines en papier glacé des pochettes à l'arrière des sièges d'un Airbus. C'est un bordel géant fait de taules et de fils électriques. Un bidonville éclairé aux néons et ouvert aux touristes. Une ville de pirates dont les décors ne sont pas en carton mais tenus par les prostitués pour le plaisir des yeux du troisième âge européen venu se trouver une deuxième jeunesse.
Les rues sont bondées. Dans les bars, il n'y a pas un seul individu de sexe masculin qui ne soit pas entouré d'une nuée de filles cherchant à attirer ses faveurs en échange de quelques Bath. Un peu plus loin se trouve une discothèque volumineuse qui offre à ceux qui n'ont pas pu se payer l'entrée le spectacle désolant des filles dansant autour d'une barre de fer. En face, le retraité européen, seul, sirote sa bière. Il a les yeux qui pétillent.
Partout on retrouve des salons de massage où le passant peut se faire masser les pieds. Les copines de la masseuse pourront lui proposer plus tard d'autres services...
Un aperçu rapide d'un bout du monde effrayant. Une métaphore terrifiante des dégâts du tourisme de masse dans les pays du Sud. Le touriste béat, seul ou en famille, se réjouit d'avoir des commerces adaptés pour lui. Content d'avoir trouver son offre promotionnelle, il prend du bon temps en s'offrant ce qu'on lui interdit chez lui. Il ferme les yeux sur sa condition, sa petite condition, et se sent fier une gamine de 16 ans à la main.
Comme ces hirondelles, elles aussi venues chercher le soleil, tous ferment les yeux sur l'horreur et se cachent pour dormir. "Good night and good luck".
Les rues sont bondées. Dans les bars, il n'y a pas un seul individu de sexe masculin qui ne soit pas entouré d'une nuée de filles cherchant à attirer ses faveurs en échange de quelques Bath. Un peu plus loin se trouve une discothèque volumineuse qui offre à ceux qui n'ont pas pu se payer l'entrée le spectacle désolant des filles dansant autour d'une barre de fer. En face, le retraité européen, seul, sirote sa bière. Il a les yeux qui pétillent.
Partout on retrouve des salons de massage où le passant peut se faire masser les pieds. Les copines de la masseuse pourront lui proposer plus tard d'autres services...
Un aperçu rapide d'un bout du monde effrayant. Une métaphore terrifiante des dégâts du tourisme de masse dans les pays du Sud. Le touriste béat, seul ou en famille, se réjouit d'avoir des commerces adaptés pour lui. Content d'avoir trouver son offre promotionnelle, il prend du bon temps en s'offrant ce qu'on lui interdit chez lui. Il ferme les yeux sur sa condition, sa petite condition, et se sent fier une gamine de 16 ans à la main.
Comme ces hirondelles, elles aussi venues chercher le soleil, tous ferment les yeux sur l'horreur et se cachent pour dormir. "Good night and good luck".
carrément d'accord avec toi ! je reviens aujourd'hui de thailande, Phuket je n'y remettrai plus les pieds ! dégoûté de voir tous ces jeunes parisiens qui viennent s'envoyer, et ces vieux pervers, les plages sont bidons et les vendeurs m'ont saoulés ..
Rédigé par : pipo | 20 mars 2012 à 22:20