Jeudi 22 juin 2009, la CGT mettait dehors la centaine de sans-papiers qui "squattaient" la Bourse du Travail rue Charlot dans le 3ème arrondissement de Paris depuis le 2 mai 2008. Hommes, femmes et enfants se retrouvent donc littéralement à la rue et occupent le trottoir en signe de protestation afin qu'une solution soit trouvée.
Pas de logement et pas de papier si pas de travail : c'est ce qui a poussé ces sans-papiers organisés au sein du collectif Coordination 75 a occupé les locaux de la CGT pensant que le syndicat les aiderait à trouver un emploi, véritable porte d'entrée à l'intégration.
Dans un communiqué sur son site Internet, la CGT tente de justifier sa décision. Désaccord sur la méthode, absence de dialogue, intransigeance des responsables de Coordination 75 : "c'est volontairement qu'ils ont conduit dans une impasse ces travailleuses et ces travailleurs qui, comme d'autres, auraient pu faire le choix de s'organiser dans les syndicats pour mener de sluttes collectives à l'entreprise." Syndiquez-vous qu'ils disaient !" De bien belles paroles tout à fait légitimes mais qui oublient un détail : ces hommes et ces femmes n'ont pas de papiers et risquent à tout moment l'expulsion. Difficile dans ces conditions de se faire remarquer en participant à la lutte syndicale.
S'il ne faut pas nier un certain entêtement de la part des responsables de Coordination 75 dans leur démarche, on peut s'étonner de voir un syndicat français pourfendeur du sarkozysme, employer les mêmes discours et les mêmes méthodes : "mon syndicat, tu l'aimes ou tu le quittes !". La CGT choisirait-elle les immigrés qu'elle veut aider ?
Pas de logement et pas de papier si pas de travail : c'est ce qui a poussé ces sans-papiers organisés au sein du collectif Coordination 75 a occupé les locaux de la CGT pensant que le syndicat les aiderait à trouver un emploi, véritable porte d'entrée à l'intégration.
Dans un communiqué sur son site Internet, la CGT tente de justifier sa décision. Désaccord sur la méthode, absence de dialogue, intransigeance des responsables de Coordination 75 : "c'est volontairement qu'ils ont conduit dans une impasse ces travailleuses et ces travailleurs qui, comme d'autres, auraient pu faire le choix de s'organiser dans les syndicats pour mener de sluttes collectives à l'entreprise." Syndiquez-vous qu'ils disaient !" De bien belles paroles tout à fait légitimes mais qui oublient un détail : ces hommes et ces femmes n'ont pas de papiers et risquent à tout moment l'expulsion. Difficile dans ces conditions de se faire remarquer en participant à la lutte syndicale.
S'il ne faut pas nier un certain entêtement de la part des responsables de Coordination 75 dans leur démarche, on peut s'étonner de voir un syndicat français pourfendeur du sarkozysme, employer les mêmes discours et les mêmes méthodes : "mon syndicat, tu l'aimes ou tu le quittes !". La CGT choisirait-elle les immigrés qu'elle veut aider ?
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